À la tête de l’Olympique de Marseille depuis bientôt deux ans, Pablo Longoria a d’ores et déjà réussi la prouesse de se faire aimer de ses supporters. Avec une méthode bien à lui, l’Espagnol de 36 ans rêve de ramener un titre à Marseille. Entretien…

Pablo, tout d’abord bravo pour votre saison, malgré une pré-saison compliquée avec le changement de coach, vous avez su trouver les solutions pour atteindre vos objectifs.
Je n’avais aucune inquiétude. Je savais qu’Igor Tudor était l’homme de la situation, il lui fallait juste le temps de trouver ses marques. Je reconnais qu’il n’était pas mon premier choix puisque je voulais faire venir Mancini mais il a refusé, le challenge était trop gros pour lui.
Vous avez voulu signer Roberto Mancini à l’OM ??
Non, Paolo Mancini, ancien entraîneur des gardiens de Lavello en Italie.
Concernant Jorge Sampaoli, lui en avez-vous voulu suite à sa démission ?
Non, pas vraiment… Je n’ai simplement pas aimé ses reproches. Quand il dit être parti à cause des joueurs que nous visions au mercato, je suis désolé, mais l’été dernier on ramène Luis Suarez tout de même !
Oui, enfin…
(Il coupe) Alors oui, vous me direz que Suarez est un échec mais on a su réagir et prendre Vitinha au dernier mercato. On a même tenté Lionel Messi mais le Toulouse Rodéo F.C. n’était pas prêt à le laisser partir.

Revenons à votre parcours, vous allez fêter vos deux ans à la tête du club, voyez-vous votre avenir à l’OM ?
Vous savez, quand on me pose cette question, j’aime citer Corneille qui disait « Alors on vit chaque jour comme le dernier…», c’est ma philosophie, je prends les choses comme elles viennent et nous verrons bien.
Vous aviez déclaré à nos confrères que l’OM serait votre dernier club, vous semblez avoir changé d’avis.
C’est votre analyse ! Sincèrement, la présidence d’un club comme l’OM, c’est usant. Je me verrai donc bien prendre une retraite paisible à Valence…
Un retour à vos racines en Espagne donc ?
Non, Valence dans la Drôme. C’est tout à fait charmant, je me verrai bien m’y installer…
Décidément… Merci président
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